Suite à la démission du Premier ministre Lecornu, analyse des scénarios face au risque de dissolution
Cette frise temporelle interactive compare les deux hypothèses budgétaires jusqu'au 31 décembre 2025, avec leurs contraintes légales et politiques respectives.
Explorez les échéances, les fenêtres d'examen parlementaire et les points de décision critiques pour chaque scénario.
Voir la friseCette visualisation présente trois trajectoires possibles pour éviter la reconduction du budget 2025, avec possibilité de simuler différentes dates de dépôt et d'éventuelle dissolution.
Comparez les scénarios de majorité stable, d'alternance rapide et d'adoption partielle du budget.
Voir les trajectoiresLe gouvernement devient gestionnaire des affaires courantes.
Dernier délai constitutionnel. Si non respecté : violation de la LOLF.
Si aucun gouvernement n'est formé, le Président peut décider de dissoudre l'Assemblée nationale.
Si décidée, organisation des élections législatives sous 20 à 40 jours.
Scrutin organisé dans l'urgence, installation de la nouvelle Assemblée fin novembre.
Impossible d'adopter le budget avant le 31 décembre dans ce calendrier.
Date limite pour la promulgation de la loi de finances. En cas d'échec : reconduction du budget 2025.
La démission du Premier ministre Lecornu intervient dans un contexte de parlement sans majorité claire. Deux scénarios principaux se dessinent maintenant, avec des implications radicalement différentes pour l'adoption du budget 2026.
Un nouveau Premier ministre est nommé et forme un gouvernement avant la date limite du 8 octobre. Dans ce cas :
Si aucun gouvernement n'est formé d'ici le 8 octobre, le Président pourrait dissoudre l'Assemblée nationale. Conséquences :
Une dissolution de l'Assemblée nationale rendrait matériellement impossible l'adoption du budget 2026 avant fin décembre. Le gouvernement devrait alors recourir à :